*** LE SITE D'OBSERVATION ***
L'observatoire
Il est bâti au lieu-dit "Tignousa", au milieu des pistes de ski, à 200 mètres de l'arrivée du funiculaire de Saint-Luc. Adossé à la montagne, il a la vue dégagée au sud bien entendu (ci-contre : la coupole du T600). La pollution lumineuse n'est pas nulle, mais on est tout de même loin des grosses villes et l'atmosphère est transparente à cette altitude : 2200 mètres environ. Dans ces conditions, le télescope de 600 mm de diamètre en mode Newton (f/D=3,8) est une invitation à photographier les astres diffus et lointains... Monté en mode Cassegrain (f/D=16) il offre tout le confort d'utilisation à l'occulaire et permet de grossir raisonnablement les planètes. La turbulence, forte en montagne, reste le facteur limitant.
Un dortoir (6 lits), une douche et une kitshenette permettent de rester quelques temps en autarcie. Pour les amateurs d'ambiance du style "Shining"... Mais rassurez-vous, j'entretiens des relations de bon voisinage avec le renard et les marmottes !
Autour de Tignousa
Où qu'on se tourne, le paysage est magnifique. Ma préférence
va quand même au côté Est, plus sauvage et préservé.
Le Touno, et plus loin le Weisshorn veillent de leur imposante silhouette sur
les sapins et les mélèzes (à droite : la vue en automne).
En contrebas, un grand cadran solaire tracé au sol (photo de gauche)
représente le départ du Chemin des Planètes : un parcours
de 6 km sur lequel chaque mètre correspond à un million de kilomètres
dans l'espace. Ce sentier vous mène du Soleil jusque Pluton.
Ainsi vous croiserez les orbites des planètes, symbolisées par une sculpture et un panneau récapitulant les données physiques connues de ces "astres errants". A tout seigneur tout honneur : ci-dessous Jupiter, la plus grande de notre système solaire !
Promenades
Situé au coeur des Alpes, le Val d'Anniviers regorge de sommets enneigés et de lacs d'altitude. Mon travail d'homme-à-tout-faire étant très prenant, je n'ai pu faire que très peu d'excursions dont voici quelques aperçus. Comme précédemment en Normandie, cela commence par des vaches, mais pas n'importe quelles vaches : celles-ci sont de la race d'Hérens (prononcer "Airain"), de vraies combattantes qui élisent chaque année une Reine au terme de joutes épiques. Inutile de préciser qu'elles sont l'emblème et la fierté locales !
les "Reines", l'Illsee,
le lac de Combavert,
la vue depuis mon chalet
et le Weisshorn balayé
par les vents.
Souvenirs
Il n'y a pas si longtemps, c'était en Normandie que je faisais mes premiers pas en astrophotographie. Les photos-souvenirs de l'époque sont ici.